Courrier
FRA▼✒ N’hésitez pas à nous contacter :
● Pour poser des questions d’ordre technique ou administratif à propos du site ou de l’organisation.
● Si vous avez besoin de plus de précisions à propos des informations dispensées sur le site, nous ferons notre possible pour vous répondre et mettrons alors le site à jour en conséquence.
● Si dans le cadre de votre contribution à l’encyclopédie vous éprouvez le désir ou le besoin de nous contacter via un message plus informel sans devoir passer par les formulaires (ex. fichier lourd, développement important, formulaires inappropriés).
● Si vous êtes un particulier ou le représentant d’une organisation et que vous devez nous contacter afin que du matériel soit ajouté, modifié ou retiré de notre site, notamment pour des questions de propriété intellectuelle.
● Pour nous féliciter, émettre critiques et suggestions. Dans tous les cas, les messages sont lus, pris en compte, soumis à statistiques et archivés. Vous pouvez aussi simplement vouloir nous saluer : c’est toujours un plaisir !
↳ Selon la teneur de votre intervention, le membre le plus qualifié disponible pour y répondre vous renverra un message dans les meilleurs délais.
✒ En revanche, nous ne donnerons pas suite aux courriels suivants :
● Ceux qui entament un échange n’ayant pas de rapport avec la confection de l’encyclopédie, en particulier ceux ayant une teneur privée ou commerciale.
● Les demandes illégitimes de censure à l’égard des textes et documents mis en ligne.
● Tous les messages de type pourriels, inflammatoires et autres.
✒ Enfin, avant de nous envoyer un message, merci de bien vouloir vous reporter d’une part aux différentes notices de chaque section et d’autre part à la foire aux questions située tout de suite après, peut-être que la réponse que vous cherchez s’y trouve déjà !
ORAEDES@Oraedes.fr
Œuvre
Nom : Alchimie
Auteur : Théodore de Bry
Date : 1596
Type : Gravure
Source : in Emblemata Saecularia bs. Musée d’État d’Amsterdam 

Traduction : Que par mon art, mon esprit ne soit que toute sagesse
⟴Questions et Réponses
✒ Les questions suivantes sont celles qui nous ont été le plus fréquemment posées. Elles concernent des aspects généralistes du projet. Pour des questions internes, consultez les notices afférentes à chaque catégorie.
I. L’encyclopédie
E.1. Quel est l’objet précis de votre site ?
E.2. Pourquoi avoir fait ce site ?
E.3. Qu’apportez-vous de plus que d’autres encyclopédies ?
E.4. L’orientation pédagogique du projet.
E.5. Préjudice aux organisations tierces.
E.6. Pourquoi la licence Creative Commons ?
E.7. Connaissance et gnose dans l’encyclopédie.
E.8. L’axe de recherche de l’encyclopédie ?
E.9. Position épistémologique ?
II. Le site
S.1. Que signifie "Oraedes" ?
S.2. Comment avez-vous fait votre site ?
S.3. À combien estimez-vous l’avancée de l’encyclopédie ?
S.4. Quelles seront les prochaines entrées dans l’encyclopédie ?
S.5. J’ai relevé des erreurs dans votre site !
S.6. J’aimerais vous aider, par où commencer ou que choisir ?
S.7. Sources incorrectes.
S.8. Récupérer, publier, manipuler du contenu d’Oraedes.
S.9. Faire publier une œuvre sur Oraedes.
S.10. Sites au sujet du Libre.
S.11. Pourquoi cloner les ressources ?
S.12. Comment écrivez-vous les langues non latines ?
S.13. Comment fonctionne la recherche sur votre site ?
S.14. N’avez-vous pas de flux de syndication ?
S.15. Puis-je connaître les statistiques de votre site ?
S.16. Puis-je faire un lien vers votre site ?
III. L’organisation
O.1. Qui êtes-vous ?
O.2. Fiabilité des informations.
O.3. Êtes-vous liés à une organisation/religion/philosophie ?
O.4. ORAEDES au Journal officiel/RCS.
O.5. Peut-on faire partie de votre organisation ?
O.6. Ressources investies ?
O.7. Comptez-vous imprimer votre encyclopédie ?
O.8. Aspect communautaire d’ORAEDES.
O.9. Avez-vous des conseils/opinions à donner ?
L’encyclopédie
E.1. Quel est l’objet précis de votre site ?
✒ L’objet précis de notre site est :
● D’une part, l’archivistique et la gestion des connaissances relatives à l’anthropologie religieuse. Les domaines connexes des sciences des religions comme la philosophie et la psychologie de la religion, l’histoire des religions ainsi que celui de l’art sacré concernent ainsi tout particulièrement notre objet.
● Et d’autre part, l’exploitation de ces données de façon journalistique. Nous privilégions l’approche ésotérologique, sans cependant omettre l’utilisation de l’ésotérosophie et de l’ésotérographie.
● Nous nous concentrons plus spécifiquement sur l’ésotérisme፧ et la mystique. Nous sommes ainsi spécialement attentifs aux domaines de la mythologie comparée, de l’herméneutique symbolique et des dialectiques de l’ascèse. Nous accordons en outre, une prévalence à l’occident.
● Notre but est de promouvoir de façon adogmatique et pédagogique les savoirs et la connaissance relatifs à la spiritualité.
● Nous opérons dans le cadre moral élémentaire et l’éthique de la culture libre.
E.2. Pourquoi avoir fait ce site ?
✒ En nous occupant de ce site nous avons nourri et nourrissons l’espoir de pouvoir apporter notre modeste et perfectible contribution au développement de la spiritualité et de l’ésotérologie francophone. Nous espérons que notre travail contribuera à aplanir les bases, d’une part en cataloguant le matériel disponible et en synthétisant l’essentiel des connaissances actuelles, d’autre part en ouvrant des champs de réflexion, notamment par la méthode comparative et l’outil interdisciplinaire. Ces méthodes sont à propos car concomitantes à la démarche intellectuelle de l’ésotérisme.
● Nous espérons aussi pousser le public quel que soit son degré d’investissement et d’avancement à bien vouloir participer (avec nous ou de leur côté) de manière sincère, sérieuse et active à ces développements en s’inspirant de nos méthodes et en observant notre éthique. En ce sens, nous espérons interpeller ceux qui ne s’y intéressent pas, encourager et aider ceux qui débutent, épauler et décharger les confirmés, susciter l’aide des experts (ésotéristes et ésotérologues) en les convainquant de la faisabilité et de l’utilité d’une telle entreprise.
● En tout état de cause, nous espérons fournir un corps de connaissance aussi exhaustif que possible de manière à présenter une vaste vision d’ensemble, définir les principaux axes d’intérêt et construire des points d’accès rudimentaires, mais solides et justifiés à chaque discipline interne. Cela notamment par la promotion et la mise en valeur des ouvrages et des bibliothèques, des œuvres et des musées, et par l’intermédiaire d’un travail de synthèse dense qui suscite la curiosité et conduit à la recherche autonome par la multiplicité d’informations mises en rapport.
● Par cela, nous souhaitons donc donner réellement le choix à une majorité d’ésotéristes, en leur faisant prendre connaissance des différents courants existant et ayant existé ainsi que de leurs articulations entre eux. Nous souhaitons encore contribuer à démystifier l’ésotérisme፧ tant auprès du grand public que des intellectuels, afin de lui donner la place qu’il mérite dans l’aventure humaine. Nous souhaitons enfin participer à l’augmentation du niveau global de la spiritualité dans la francophonie, point qui nous semble être la condition sine qua non à l’amélioration de la condition humaine.
● En somme, nous souhaitons :
E.3. Qu’apportez-vous de plus que d’autres encyclopédies, notamment Wikipédia ?
✒ Bien que nous nous servions des ressources de toutes les encyclopédies disponibles qui bien souvent sont complémentaires (𝕍 la section d’archivage des Liens et la Bibliographie générale) et que nous trouvions un intérêt dans la manière qu’elles ont d’aborder la connaissance, notre projet est différent. En premier lieu dans sa ligne éditoriale. Les autres encyclopédies possèdent également un axe éditorial qui leur est propre et qui les rend intéressantes et uniques, ne serait-ce que parce qu’elles présentent le fruit du travail d’autres personnes ou groupes, proposant ainsi un point de vue ou une formulation différente.
Montrer l’explication
✒ Les grands axes de notre ligne éditoriale ainsi que d’autres points plus généraux méritent d’être présentés afin de souligner la spécificité de ce projet.
● Tout d’abord cette encyclopédie est spécialisée ce qui implique un traitement plus approfondi et exhaustif du sujet visé que dans les encyclopédies généralistes, spécialisation d’autant plus importante dans les sujets qui nous occupent puisqu’ils demandent, outre des qualités partagées par tous les secteurs de la connaissance, des dispositions spécifiques pour les aborder efficacement.
● Ensuite, d’une taille plus modeste et seulement dirigé par une poignée de personnes, notre projet peut bénéficier d’une meilleure flexibilité, d’une plus grande réactivité et de l’utilisation de techniques modernes. En outre, nous mettons en avant des principes de pédagogie, de synthèse, de hiérarchisation, de cohérence et de transversalité dans la présentation et l’organisation de la connaissance que nous essayons en outre de rendre originale. Cela dans le but de faciliter la mémorisation. Ces qualités sont impossibles à réunir simultanément tant pour les encyclopédies structurées de manière classique que pour celles présentant un modèle basé sur le tout participatif.
● Nous nous permettons, outre le fait d’accumuler et de distribuer le savoir, de l’enrichir également par des analyses et commentaires inédits. D’une manière générale, les encyclopédies décrivent et expliquent, elles ne proposent pas d’interprétation. Cela serait en effet très difficile dans des contextes où l’accroissement mécanique de la masse d’informations, une pression hiérarchique ou militante ou bien un consensus populaire plus ou moins légitime interviendraient comme cela peut être le cas dans les encyclopédies participatives. Ces facteurs influent de plusieurs manières sur la qualité des articles de ces encyclopédies, rendant d’une manière générale leur contenu et donc leur qualité ainsi que leur orientation, mouvants.
● Nous nous essayons donc à un projet qui nous semble un bon compromis entre l’exhaustivité et la rigueur d’un élitisme universitaire ou initiatique et l’accessibilité et la pédagogie d’une démocratisation populaire, entre une démarche scientifique encyclopédique et une autre artistique et créative, démarche qui nous semble en fait la seule possible et valable dans le cadre du sujet qui nous occupe.
● Wikimédia projects en particulier, est libre et gratuit et participe à sauvegarder directement ou indirectement les informations mouvantes d’internet. Ses intentions éthiques sont donc phase avec celles de notre projet. Nombre d’anonymes choisissent Commons pour rendre disponible leur travail ; nous l’utilisons nous-mêmes afin de récupérer des ressources. Concernant les thématiques qui nous intéressent, Wikipédia, est un site généraliste, d’une taille immense et avec beaucoup d’intervenants différents, il possède donc les qualités et défauts inhérents à ces faits.
↳ Il met à disposition des informations abondantes et variées, fluctuantes même : les articles se destinant à s’améliorer avec le temps (ce n’est malheureusement pas toujours le cas). Ces derniers, parfois aux prises avec des problèmes relatifs à la neutralité, sont de qualité fort variable tant dans la forme que dans le fond. Parfois, un participant fait un travail remarquable, d’autres fois les articles sont erronés et/ou chose fréquente, recopiés tels quels depuis des sources plus ou moins éclairées. Wikipédia offre enfin à nos sujets une meilleure visibilité, quoique à double tranchant puisque certaines informations sont noyées. Il constitue donc à plusieurs égards, et c’est tout à son honneur, un point d’entrée privilégié pour dégrossir wikiwiki, un sujet donné.
E.4. Vous vous proposez de donner une orientation pédagogique à votre projet, mais certaines de vos fiches sont denses et laborieuses à parcourir.
✒ Produire un contenu pédagogique ne veut pas dire sacrifier la pertinence et l’impact des articles. Certains de nos textes sont, à dessein, denses en informations et criblés de données historiques ou d’allusions à des concepts philosophiques afin qu’ils servent d’une part de notes pour les plus confirmés et d’autre part qu’ils suscitent l’interrogation des lecteurs moins avertis et leur suggèrent des pistes de recherche ou de réflexion. Nous estimons que c’est le résultat que doit donner un texte à mi-chemin entre une démarche intellectuelle et artistique.
↳ De plus, quel que soit le domaine abordé, il n’existe pas de consensus universel et un même sujet peut faire l’objet de points de vue divers, plus ou moins dominants selon les courants de pensée, domaines de compétences et époques. Tous, véhiculent un conglomérat de mentalités, représentations et connaissances. Nos notes, ne peuvent évidemment pas se substituer à des recherches ou à des réflexions approfondies car elles ne sauraient rendre simultanément tous les points de vue et tous les niveaux de profondeur. Aussi et bien que nous tentions de renseigner des documents externes elles impliquent la pratique critique et y invitent par leur forme.
● Une encyclopédie qui se voudrait universaliste dans son accessibilité et exhaustive dans sa présentation des données et ce, dans des proportions déraisonnables, ne pourrait produire qu’un contenu dilaté, à la lecture ennuyeuse et à l’impact tiède, ce qui aboutirait par conséquent à une mémorisation laborieuse et à un assistanat de son lectorat. Ces textes sont ainsi faits pour être relus, pas seulement consommés - voire survolés - de façon mécanique.
● Bien que nos textes visent plusieurs niveaux de lecture simultanés, nous regrettons néanmoins que vous trouviez certains textes trop difficiles voire peut-être abscons. Nous nous tenons à votre disposition pour réparer notre erreur si vous en éprouvez le besoin. Si de nombreux retours se font en ce sens, nous étudierons la possibilité de donner une version détaillée des articles incriminés ou même de simplifier la syntaxe et le vocabulaire.
E.5. En rendant ainsi disponibles des œuvres, qui plus est en version complète, en haute résolution, en les améliorant parfois, ne portez-vous pas préjudice aux libraires, aux musées ou aux bibliothèques ?
✒ Concernant la mise à disposition d’œuvres numérisées et distribués par les différents musées et bibliothèques, puisque nous citons systématiquement les sources avec le plus de précision possible, nous sommes persuadés de concourir à leur notoriété et de ne leur porter aucunement préjudice. Concernant les numérisations et photographies produites par nos soins, nous avons également la conviction de leur rendre service.
● Premièrement, nous conviendrons que l’un des objectifs que nous partageons avec les entités culturelles (commerciales ou non) est de susciter l’intérêt d’un public nouveau et de nourrir celui qui est déjà intéressé. Or, dans nos sociétés modernes où tout est rapidement accessible, il est nécessaire pour gagner en visibilité, de rendre ces données disponibles et digestes par le biais de médias pratiques et pédagogiques, capables de proposer un vaste contenu.
● Deuxièmement, nous constatons par expérience que celui qui désire réellement profiter d’une œuvre en acquière une copie et/ou se rend sur place pour accéder aux différentes facettes de l’original, facettes qu’un écran ne pourra jamais parfaitement retranscrire. Quel amateur d’Hugo n’a pas un de ses ouvrages chez lui ? Enfin, il serait inexact de supposer que le public ignore que les musées et bibliothèques ont un nombre considérable de pièces exposées et en réserve et que, par conséquent, ce que nous présentons ne sera toujours qu’un fragment de leurs trésors. C’est pourquoi, rien ne remplacera jamais, ni en qualité ni en quantité, une visite sur place.
● L’offre et la demande culturelles étant de plus en plus importantes par l’effet mécanique tant de l’accroissement de la population que des moyens de déplacement et de communication, il est certain que nombre de personnes se satisferont d’une approche des œuvres sous leur forme numérique. Pour autant, si nous prenons l’exemple d’un livre, rien n’indique que ceux qui consultent uniquement sa version numérisée auraient fait en sorte de se le procurer ou même pris la peine de l’ouvrir s’il n’avait pas été dématérialisé. Il nous est même permis de penser que, sans cette digitalisation, l’existence de certaines œuvres, de leur auteur ainsi que des personnalités et organismes qui leur sont connexes, resteraient inconnus d’une partie du public.
↳ Comme l’ère numérique le permet et que l’évolution des mentalités le laisse entrevoir, il est ainsi intéressant de créer une émulation et un brassage par la multiplication et la mise en rapport des données rendues disponibles de manière libre. Outre l’aspect légal qui est respecté par l’encyclopédie et l’aspect moral qui semblera évident à chacun, il faut, dans le cadre de l’aspect économique, réfléchir de façon collective, à grande échelle et sur le long terme afin de créer un effet de levier au niveau global. Nous pensons que ce n’est qu’ainsi que la culture peut être comprise à l’ère moderne et qu’elle pourra combattre le secteur du divertissement dans ce qu’il a de moins désirable et cela, bien des acteurs du domaine culturel l’on déjà compris.
E.6. Pourquoi avoir mis votre travail sous la licence Creative Commons (CC-BY-NC-SA) ?<
✒ Cette licence nous a semblé être la plus pertinente pour mener à bien nos objectifs sans transiger avec nos impératifs éthiques. Pour les aspects techniques en rapport avec cette licence, reportez-vous aux sections S.7 et S.8.
● Premièrement, nous estimons que le savoir appartient, par sa nature même, à l’humanité ; il ne peut ni ne doit être associé à une personne ou une organisation, sinon dans un but purement archivistique. Vouloir le cloisonner, c’est nécessairement aller contre son essence même et donc lui porter préjudice. En outre, les savoir-faire consistant à extraire des informations du Web profond et des diverses bibliographies spécialisées, à organiser ces informations et à les synthétiser et enfin à maintenir une veille informationnelle, doivent être partagés gratuitement pour porter leurs fruits.
● Deuxièmement, nous nous reposons nous-mêmes sur le travail de tiers et sans eux, nous n’aurions pas pu proposer cette encyclopédie ou du moins aurait-elle été amoindrie.
● Enfin, nous estimons qu’une approche mercantile de la culture ne peut que lui porter préjudice.
Comme nous le laissons entendre en S.8, hors but mercantile, que notre travail soit copié, remanié ou inspirant est pour nous un motif d’honneur et non de mécontentement. Du reste, la poursuite d’ambitions personnelles et la recherche de notoriété ne motivent pas notre projet.
● Ajoutons enfin que la source du savoir est intarissable et que, quoi qu’il advienne, nous aurons toujours l’opportunité de pouvoir apporter notre pierre à l’édifice.
E.7. La connaissance livresque ou l’émotion artistique ne sauraient se substituer à la gnose. Peu importe la masse d’informations que vous rendez disponible de quelque manière que ce soit, elle n’aidera personne à progresser spirituellement : l’accroissement du savoir ou même l’épanouissement psychologique ne sont pas directement liés à la spiritualité.
✒ C’est la vérité et nous en avons conscience. Nous sommes d’ailleurs d’avis qu’en définitive, nulle chose sinon l’ontologie mystique ne peut constituer la clef de voûte de l’édification spirituelle : ni les livres, ni les échanges humains, ni l’esthétique, ni même les ascèses, les rituels ou les pratiques diverses. Il s’agit avant tout d’une aventure intérieure et personnelle qui trouve son développement dans l’obscurité de l’âme, d’où d’ailleurs, le nom "d’ésotérisme". Comme en tout, rien ne peut se substituer à la pratique : des mots n’ont que le pouvoir de donner une carte, non pas le territoire. Cela ne signifie pas pour autant que ce projet est inutile du point de vue spirituel à condition de lui offrir la place qu’il mérite dans le cadre qui est le sien et d’entendre la notion de spiritualité dans un sens plus large et nous semble-t-il plus complet.
Montrer l’explication
● Tout d’abord le savoir que nous souhaitons diffuser sur ORAEDES peut être appréhendé comme une gnose. Même s’il apparaît que chacun entre en contact avec la gnose au travers des formes qui lui semblent séduisantes, nous gageons néanmoins que le savoir, qu’il soit intellectuel ou émotionnel, est l’un des principaux véhicules initiatiques. En effet, le savoir, tout comme le merveilleux, a un effet incitatif. Nous estimons ainsi que son exploitation éclairée peut engendrer un cercle vertueux chez la personne en quête de spiritualité. En donnant à ce savoir une forme pédagogique et esthétique, nous nous proposons de le rendre le plus attrayant et digeste possible. En poursuivant cette idée, il est non seulement du devoir de l’ésotériste mais aussi de son intérêt de synthétiser et sublimer le savoir de ceux qui ont foulé ce sentier avant lui, ne serait-ce que pour transmettre ce qui est transmissible mais aussi transmettre ce qui devient pour lui transmissible.
● En second lieu, du point de vue de l’enrichissement personnel, il faut ajouter qu’il nous semble que l’acquisition de la connaissance vient harmonieusement équilibrer la démarche de celui qui veut s’élever au mysticisme. Plus encore, comme l’Homme amplifie la nature et inversement, une spiritualité s’épanouit de façon plus élaborée et esthétique lorsqu’elle est portée et mûrie par un contexte riche et balisé. Ajoutons en conséquence, qu’il est ainsi recevable que dans le cadre d’une sotériologie eschatologique et universelle, l’ésotérisme soit d’un degré supérieur à la mystique.
● Finalement, nous estimons que si de prime abord, le savoir comme l’imagination ne sauraient être le point de départ de la spiritualité et pourraient se révéler des facteurs empêchants, il n’en demeure pas moins qu’ils doivent en être dans la forme, le couronnement et dans le fond, un tremplin indispensable. Comme nous l’ont déjà montré par exemple, les Humanistes ou les Frères en pureté, l’encyclopédisme est d’abord une feinte utile et élégante, ensuite, un compagnon de valeur qui se révèle peu dispensable. Plus prosaïquement, ajoutons pour finir, que qui peut le plus peut le moins et qu’on ne maîtrise correctement que ce qu’on surplombe. Pour toutes ces raisons, qui d’autre de plus légitime qu’un ésotériste pour s’occuper d’ésotérologie ?
E.8. Vous avez choisi un axe de recherche extrêmement vaste et aux articulations internes certes poreuses mais floues. Ne craignez-vous pas de vous disperser ?
✒ Il résulte tout d’abord d’un choix que de privilégier la diversité et l’abondance, la pédagogie et l’ouverture à la spécialisation et l’approfondissement, l’élitisme et le cloisonnement. Ce choix peut évidemment s’exprimer en des proportions et des manières diverses. Bien que nous estimions les deux démarches et tentons de ne porter préjudice à aucune, nous avons bien sur conscience que se positionner de façon pertinente par rapport aux attentes de chacun, de la majorité, ou d’institutions spécifiques est vain puisque fatalement contradictoire. La plupart des universitaires estimeront les ésotéristes comme n’étant pas qualifiés ou même sérieux pour aborder certains sujets, la plupart des ésotéristes estiment quant à eux, que ce n’est pas dans les églises qu’il faut aller pour rencontrer de bons chrétiens ou en faculté de lettres qu’il faut se rendre pour trouver des passionnés de littérature. Il demeure de toutes façons évident que la psyché humaine est vaste et qu’il ne faut pas dans les grandes lignes, confondre intelligence, sagesse, instruction, sensibilité, formation et habileté. Constatant tous ces clivages qui nous le croyons, se réduisent avec le temps, nous vous demandons néanmoins tout d’abord votre indulgence à propos de ce projet difficile sous bien des aspects mais qui se veut d’intention fédératrice.
● Nous estimons que notre démarche est celle qui sera la plus productive pour la majorité des personnes intéressées par les sujets qui nous occupent et qui représentent, plus que ceux qui y sont extérieurs ou spécialistes, le cœur de notre cible éditoriale. Il est fondamental de prendre note que les objectifs que nous avons définis en E.1, s’associent davantage à une démarche journalistique et archivistique qu’à une démarche d’ésotériste ou d’universitaire. Bien que notre position n’exclue pas l’herméneutique et les développements savants et que les acteurs de l’un et l’autre domaine nous soient d’un secours indispensable dans nos recherches, l’une et l’autre position si elles sont pratiquées de façon exclusives, nous paraissent trop personnelles, fermées ou confidentielles pour nous permettre de mener à bien notre projet. À mesure que ce dernier avancera, et que le travail d’inventaire nous paraîtra avoir atteint un seuil raisonnable pour avoir une vue d’ensemble, nous élargirons et approfondirons vraisemblablement l’exercice des deux aspects sus-cités.
E.9. Quelle est votre position épistémologique concernant l’étude de l’ésotérisme ?
✒ Notre projet ambitionne de se situer à l’intersection féconde entre plusieurs extrêmes : ni érudition desséchée ni mysticisme aveugle, ni dogmatisme religieux ni technicisme amoral, mais une sapience éclairée qui conjugue l’intensité de l’expérience vécue, la rigueur de l’analyse réflexive, la rectitude intérieure opérante, toutes dirigées vers la reconnaissance du sacré comme horizon ultime. Ainsi on réduit le risque de confondre vérité universelle et particularisme dogmatique stérile. Cette authenticité est à nos yeux la seule garante d’une véritable compréhension et partant, d’une transmission fidèle.
Montrer l’explication
✒ Notre position repose sur un postulat fondamental qui est aussi le point de départ de notre exposé : l’ésotérisme ne peut être pleinement compris que par celui qui l’a vécu de l’intérieur. Ainsi, nous rejetons fermement l’illusion positiviste d’une "objectivité pure" qui prétendrait étudier l’ésotérisme depuis une neutralité extérieure. Cette position, dominante dans certains cercles académiques, repose sur une prémisse épistémologique naïve : qu’il serait possible d’appréhender des réalités psycho-spirituelles sans les avoir expérimentées. Or, principe élémentaire, nul ne prétendrait comprendre la musique sans jamais l’avoir écoutée, ni juger de la peinture sans jamais avoir contemplé une toile. Aussi, l’objectivité froide et distanciée n’est, dans ce domaine, qu’une illusion méthodologique et hors de propos qui, livrée à elle-même, produit des analyses désincarnées, des taxinomies de phénomènes morts, réduisant souvent la spiritualité vivante à ses épiphénomènes historiques, sociologiques ou à ses manifestations psychologiques ce qui, à exclusion d’autres approches, en affaibli la portée véritable et le sens profond. Cette conviction s’appuie sur la nature même de l’objet. Comme l’écrivait Héraclite : La nature aime à se cacher
, et cette occultation n’est pas un obstacle arbitraire mais une nécessité intrinsèque à la transmission de certaines vérités. L’ésotérisme est, en dernière analyse, une sapience transformatrice, un corpus de traces, de hiéroglyphes, qui ne se révèle pleinement qu’à travers l’expérience initiatique et les pratiques spirituelles.
↳ Cela ne signifie cependant pas que toute approche externe soit invalide — les travaux historiques, philologiques ou sociologiques apportent des éclairages précieux — mais qu’elle demeure nécessairement incomplète, voire parfois erronée dans ses interprétations, car d’approches structurellement limitées. L’universitaire peut cartographier l’histoire de l’ésotérisme sans le vivre : son travail possède une valeur archivistique et taxonomique légitime, mais ne peut prétendre à la compréhension intégrale : il manque la dimension transformatrice, opérative, existentielle que seule l’expérience directe peut apporter car pour saisir le cœur vivant de la tradition, il faut en avoir goûté les fruits. De même qu’un critique d’art peut éclairer des aspects techniques ou historiques sans être lui-même peintre, un chercheur peut apporter des éclairages précieux sur les contextes de l’ésotérisme. Autrement, un critique musical peut analyser une partition sans être musicien et un anatomiste peut disséquer un cadavre sans étudier l’organisme vivant : leur travail a de la valeur, mais ne remplace pas ex. l’expérience de jouer l’œuvre ou ne se substitue pas au domaine qui n’est pas le leur. En somme, leur savoir est réel mais limité au plan descriptif. Ce n’est pas disqualifier l’approche externe, c’est reconnaître lucidement ses limites intrinsèques.
↳ Naturellement, cette position n’implique nullement un rejet de la rigueur intellectuelle ou un abandon au subjectivisme. Au contraire : l’expérience intérieure ne corrompt pas l’analyse, elle la rend possible. Celui qui pratique l’alchimie comprend les traités hermétiques d’une façon que nulle érudition livresque ne saurait égaler. Celui qui a vécu l’extase mystique saisit les écrits des saints dans leur justesse existentielle. L’objectivité initiatique consiste précisément à distinguer les niveaux de réalité et le positionnement dans le facteur d’échelle, à identifier les structures universelles sous la diversité des formes culturelles, et à maintenir une capacité critique même envers ses propres pratiques et expériences. Nous insistons et précisons : cette position ne vise nullement à disqualifier les travaux universitaires rigoureux, les contributions des chercheurs non-pratiquants ou bien même, à l’opposé et plus largement, les apports d’artisans, d’artistes ou de mystiques prétendant apporter un appoint significatif. Toute approche apporte quelque chose, et la diversité des regards enrichit la compréhension globale. Notre position épistémologique n’est pas circulaire, il s’agit simplement de hiérarchiser les sources de connaissance et de reconnaître que certaines questions ne peuvent d’une part, recevoir de réponse pleinement satisfaisante sans l’expérience directe et d’autre part, se suffire d’un point de vue uniquement expérientiel et subjectif.
✒ Aussi, ce que nous proposons n’est pas l’abandon de l’objectivité ou de la subjectivité ou bien la sujétion de l’une sur l’autre, mais leur transfiguration dans une sapience faite d’objectivité initiatique : pénétrer le mystère puis subir la transformation tout en évaluant l’expérience avec les outils critiques. Cette démarche simultanée — immersion pratique radicale et retour réflexif multifacial — permet une véritable ésotérologie vécue, une mystique lucide de l’imaginal. De cette perspective, découlent trois axes complémentaires et critiques où l’ésotérisme est trop souvent séparé de ce qui devrait rester organiquement uni :
● 1. L’ésotérisme comme dimension métaphysique du spirituel : loin d’être une excroissance marginale ou une déviation hétérodoxe de la religion ou bien une simple forme de philosophie, l’ésotérisme, considéré ésotérosophiquement, comme ensemble de principes métaphysiques, symboliques et ascétiques — qui ne s’interdisent pas le paradoxe —, transcende les formes particulières du spirituel et du religieux pour atteindre l’universel. Il n’appartient à aucune religion particulière tout en constituant la substance même de toute religion véritable. Il permet aux traditions, au-delà de leurs idéaux particuliers, de dialoguer entre elles et de reconnaître sous la diversité des formes l’unité fondamentale de l’expérience spirituelle, de conserver leurs opportunités de synthèse extérieures comme intérieures et finalement de thésauriser leur renouvellement perpétuel. En effet, qu’est-ce que le religieux sinon le rapport au sacré ? Et qu’est-ce que le sacré sinon ce qui transcende le profane ? L’ésotérisme, décidé à considérer les réalités subtiles et les modes opératoires de cette transcendance est donc nécessairement le noyau du religieux.
↳ Certaines traditions religieuses, trop influencées par des paradigmes logico-discursifs et rationalistes, cherchent — de façon plus ou moins habiles — à se distinguer de l’ésotérisme et entendent parfois même le disqualifier. Cette attitude — hélas commune dans certains cercles théologiques occidentaux (i.e. scolastique tardive, néo-thomisme) — procède d’une incompréhension : en se privant de leur dimension métaphysique profonde, ces institutions risquent de se fossiliser en dogmatisme stérile, de s’abîmer dans le fanatisme, le moralisme desséché, le ritualisme mécanique et de finalement perdre leur puissance numineuse. C’est oublier que la lettre tue, mais que l’esprit vivifie. L’ésotérisme cependant, lorsqu’il est ainsi écarté, n’occupe plus sa juste place d’un point de vue sociétal mais ne perd pas sa validité — il devient pérégrin, s’exprime ailleurs, partout où la puissance créatrice trouve un réceptacle : chez l’artiste visionnaire, le scientifique inspiré, le contemplatif solitaire.
● 2. La rectitude intérieure comme condition d’intelligence et de validité : le socle de toute pratique ésotérique authentique repose sur la rectitude intérieure. Ce n’est pas là une considération morale accessoire ou un contrainte extérieure imposée par la prudence, mais une nécessité ontologique et opérative. La virilitas dont nous parlons n’est pas simple conformité à un code éthique et pas seulement une vertu morale, mais un alignement avec les principes métaphysiques universels, une purification du canal par lequel les forces subtiles peuvent circuler et qui naturellement, engendrent cette éthique et cette morale. Aussi une constitution intérieure médiocre et déséquilibrée ne peut prétendre appréhender et manier des forces (ntm. intellectuelles et perceptives) : sa nature même fait obstacle à leur manifestation. L’ascèse purificatoire précède donc nécessairement l’opération spirituelle, et la justesse intérieure est condition de la compréhension et de l’efficacité technique.
↳ Ainsi à l’opposé du rejet religieux de l’ésotérisme, nous observons une autre déviation tout aussi problématique : celle d’un certain occultisme dévoyé qui entend dissocier la pratique occulte de la voie religieuse. Aussi certaines formes d’occultisme mais aussi de de psychologies, ou même de philosophies et de spiritualités tentent de séparer le notionel et la pratique de la droiture spirituelle, comme si l’ésotérisme pouvait être purement technique et qu’il était pertinent d’en isoler certains mécanismes afin — prétendent-ils fréquemment — d’en augmenter l’efficacité. Cette séparation témoigne, une nouvelle fois, d’une méconnaissance profonde. L’ésotériste véritable ne cherche pas à plier la nature à sa volonté capricieuse, mais à harmoniser sa volonté avec l’ordre métaphysique universel.
● 3. La synthèse organique de la mystique et de la connaissance comme structure gnostique : l’ésotérisme intègre naturellement la dimension mystique et lui apporte complétude. Une troisième confusion mérite en effet d’être enfin dissipée : celle qui voudrait séparer ésotérisme et mystique. Si la mystique offre l’expérience subjective du sacré, l’intensité de l’union, la réceptivité à la grâce, l’ésotérisme y ajoute l’opérativité profonde qui transcende le subjectif et l’objectif. Bien plus qu’un simple vernis rationnel ou objectif, il apporte la capacité de définir, discerner et juger au sens métaphysique. Le subjectif, l’identification et l’émotif sont combinés dans toute une série d’opérations plus complexes : d’intuitif, il devient visionnaire. Pour utiliser une analogie : le mystique est comme le musicien qui maîtrise son instrument ; l’ésotériste est tel le chef d’orchestre qui possède la vision synthétique permettant d’harmoniser l’ensemble (sans par ailleurs préjuger de la virtuosité de l’un ou de l’autre).
↳ La mystique seule risque de demeurer dans l’ineffable et l’incommunicable ; l’ésotérisme (ntm. par le biais du merveilleux, de l’esthétique et de la sagesse) lui donne structure, intelligibilité, transmissibilité sans la dessécher. Cette synthèse permet de situer l’expérience dans une cosmologie cohérente et de distinguer les plans de réalité, d’identifier les phases de son propre développement spirituel, de manipuler les mots et les signes, et de finalement développer une compréhension opérationnelle plutôt que purement contemplative ; de développer des organes d’action. Ainsi, l’ésotériste qui ne serait pas mystique ne serait simplement pas un ésotériste. Inversement, la mystique mûrit naturellement en ésotérisme car le mystique authentique devient fatalement ésotériste une fois qu’il a suffisamment baigné ou, plus brutalement, qu’il a fusionné radicalement avec le principe de sa contemplation.
◆ L’absence d’ésotérisme signifie précisément qu’on efface le trait d’union reliant tous ces aspects : la connaissance objective de la nature d’un côté, l’expérience subjective du sacré de l’autre. L’ésotérisme est cette synthèse vivante qui unit ce que les divorces intellectuels et les luttes de pouvoir ont séparé.
✒ Ces considérations abordées, nous pouvons alors définir la position d’ORAEDES vis à vis de l’ésotérisme. Notre projet ambitionne de se situer à l’intersection féconde entre plusieurs extrêmes : ni érudition desséchée ni mysticisme aveugle, ni dogmatisme religieux ni technicisme amoral, mais une sapience éclairée qui conjugue l’intensité de l’expérience vécue, la rigueur de l’analyse réflexive, la rectitude intérieure opérante, toutes dirigées vers la reconnaissance du sacré comme horizon ultime. Ainsi on réduit le risque de confondre vérité universelle et particularisme dogmatique stérile. Cette authenticité est à nos yeux la seule garante d’une véritable compréhension et partant, d’une transmission fidèle.
↪ Cette position n’est paradoxale que pour ceux qui demeurent prisonniers de dichotomies dépassées (ntm. théorie/pratique, connaissance/expérience, science/religion, nature/esprit, extérieur/intérieur, intellect/intuition, raison/foi, objet/sujet, mystique/magie). Or l’ésotérisme lui-même enseigne précisément à dépasser ces dualismes par la synthèse des contraires. Il serait donc contradictoire de l’étudier avec des outils épistémologiques qui ignorent ce dépassement. C’est pourquoi ORAEDES assume pleinement cette épistémologie intégrale : notre légitimité ne prétend pas reposer ni sur des affiliations institutionnelles ni sur des titres académiques ou initiatiques ni sur des expériences personnelles ou collectives. Nous communiquons avec nos lecteurs depuis le parvis du mystère — cet objet d’étude multifactoriel qui s’envisage de plusieurs points de vues — dans le but de le décrire du mieux possible et de proposer un nombre indéfini — et si possible hiérarchisées — de voies pour l’atteindre et de perspectives pour le considérer. Comme le rappelait déjà Jamblique in De Mysteriis : Ce n’est pas la pensée qui unit les théurges aux dieux […] mais l’accomplissement des actes ineffables […] et le pouvoir des symboles inexprimables […]
. Ainsi va notre méthode : comprendre en pratiquant, pratiquer en comprenant, et transmettre ce qui, ayant été saisi, peut enfin être partagé avec justesse.

Le site
S.1. Que signifie le nom de votre organisation qui est aussi le nom de domaine de votre site ?
✒ "AEDES" signifie "Accumulation, enrichissement, distribution et échanges de sapiences". Le "OR" situé devant le nom de domaine est un diminutif pour Organisation. Nous l’avons sélectionné en fonction de divers facteurs : résultats anagrammatiques, occurrences sur les moteurs de recherche, significations diverses en langue des oiseaux. Nos deux logotypes, l’un abrégé et l’autre étendu ont une signification tant numérique que symbolique.
S.2. Comment avez-vous fait votre site ?
✒ Nous avons simplement codé notre site avec Html et Css. Nous avons utilisé un peu de php et de javascript lorsque c’était nécessaire. En backend il n’est pas rare que nous utilisions Python. Notre source de référence pour la nomenclature et les didacticiels est la W3schools.
S.3. Il y a déjà beaucoup de données sur le site, à combien estimez-vous l’avancée de l’encyclopédie ?
✒ Dans son état actuel (Octobre 2025), l’encyclopédie est à un stade expérimental, tant dans sa forme que dans l’agrégation, le rangement et l’exploitation des données. Elle consiste dans les faits, en un amas de documents et de notes plus ou moins épars que nous tentons de décompiler puis d’organiser au mieux. À l’heure actuelle, nous privilégions l’exposition, la quantité et la mise en relation à l’approfondissement, qui viendra avec les années, accompagnant la maturité du projet. La quantité d’entrées présentes dans chaque catégorie représente selon les cas un fragment plus ou moins mineur de tout ce qui est possible de lister, même si nous essayons de commencer par l’essentiel.
● Le travail étant important il serait difficile de juger de son avancée, mais nous pouvons estimer à l’heure de sa sortie officielle que nous n’en avons même pas abattu dix pour cent vis-à-vis des objectifs que nous nous sommes initialement fixés. Si le rythme qui était le nôtre lors de la phase non publique demeure le même, le bout du projet, si tant est qu’il soit atteignable, se compte en plusieurs dizaines d’années, raison pour laquelle nous espérons écourter ce délai en faisant appel aux bonnes volontés et si possible en accroissant à la même vitesse les finances de l’organisation afin de pouvoir l’agrandir efficacement.
S.4. Quelles seront les prochaines entrées dans l’encyclopédie ?
✒ Il y a des données pré-entrées dans les tableaux (une fenêtre surgissante indique En cours de traitement
). Fort souvent, nous possédons une documentation préliminaire. Si vous voulez nous aider mais que vous ne savez pas quoi faire, consultez ces entrées anticipées (mais prévenez-nous avant de vous lancer afin que nous ne travaillions pas sur la même chose que vous !).
S.5. J’ai relevé des erreurs ou des approximations dans votre site, j’ai des suggestions à vous proposer pour l’améliorer !
✒ Il est certain qu’une certaine quantité d’erreurs et/ou d’approximations subsistent et subsisteront, puisque pour diverses raisons nous avons fait le choix (temporaire et contextuel) de privilégier la quantité à la qualité. Nous vous invitons à intervenir sur la fiche en question via les formulaires présents dans la barre latérale gauche ou à nous envoyer un message, nous sommes tout à fait ouverts au dialogue puisque nous avons mis en place ces systèmes de manière à pallier autant que possible les dysfonctionnements générés par nos choix éditoriaux. Si cela méritait d’être précisé, le but dans ce cadre est, tant que faire se peut, de nous rapprocher de la vérité, non pas de défendre une opinion…
S.6. J’aimerais vous aider mais nonobstant ma lecture attentive des fiches, je ne sais pas comment m’y prendre, par où commencer ou que choisir…
✒ Nous avons rédigé une documentation pouvant vous aider pour une part à répondre à ces problématiques.
S.7. Je suis le propriétaire ou je connais le propriétaire d’un matériel présent sur le site dont vous n’avez pas ou mal indiqué la source !
✒ En plus de rendre les honneurs à qui de droit, mentionner la provenance d’un matériel permet d’avoir une traçabilité dans la connaissance et de faciliter ainsi les recherches. De plus, selon le droit français, on ne peut se désister de la paternité d’une production et il est en conséquence obligatoire de citer l’ayant droit même si celui-ci a distribué son travail sous la licence Creative Commons. C’est donc une exigence tant morale que légale, et il est ainsi très important pour nous d’indiquer la source d’un document, quel qu’il soit.
● Bien que nous fassions notre possible pour sourcer les textes trouvés sur internet qui n’indiquent pas leur provenance, nous ne sommes parfois pas parvenus à le faire et avons publié ces œuvres à priori, supposant en vertu de leur déploiement - parfois sur plusieurs pages - et de nos vérifications infructueuses, qu’elles étaient libres de droit. Aussi, nous vous encourageons à vous manifester si vous avez remarqué un manquement ou une erreur dans notre base de données. Outre une erreur humaine, ces manquements demeurent en effet possibles étant donné la manière protéiforme et tentaculaire dont évolue internet, supprimant et ajoutant régulièrement des données, brisant les liens chronologiques unissant les fichiers et s’exposant ainsi à des récupérations au moins par omission et négligence, au pire par malhonnêteté. En fonction de vos informations, nous prendrons rapidement des mesures.
S.8. J’aimerais récupérer, publier, manipuler du contenu trouvé sur votre site, que dois-je faire ?
✒ Sauf erreur ou mention contraire (notablement dans le Mémento des Œuvres Artistiques (post 2000)) nous ne publions que du matériel sous licence Creative Commons. Ce qui veut dire que vous pouvez au moins recopier et publier n’importe quel matériel présent sur le site du moment que vous en citez la source d’origine que nous citons nous-mêmes. Pensez tout de même à vérifier par vous-même : plusieurs variantes de Creative Commons (ou autre licence comme GNU ou MIT) existent et certains auteurs spécifient des conditions particulières que vous devez respecter.
● Concernant notre propre travail (c’est-à-dire essentiellement les textes et leur mise en forme, les manipulations graphiques et la base de données) nous ne tenons pas à apposer notre nom sur quoi que ce soit : il est issu de la collectivité humaine et est sur le principe, offert à l’Humanité en général et dédié au peuple français en particulier. En ce sens, vous pouvez bien sûr récupérer le code source d’une page afin par exemple de bénéficier de notre balisage qui est systématiquement repris à zéro afin de s’assurer d’une part de sa pertinence et de son homogénéité et d’autre part de sa validité sémantique et de son universalité typographique. Si vous désirez copier un texte, nous vous invitons à télécharger la version actuelle du site disponible sur Internet Archive
, ce qui vous facilitera grandement la tâche !
● Nous mettons en revanche en garde ceux qui seraient animés d’intentions peu louables : si vous deviez utiliser notre travail à des fins mercantiles nous n’hésiterions pas à faire valoir notre paternité légale sur ce dernier et à exiger alors vous ne l’utilisiez plus avec l’appui des dispositions informatiques et légales que nous avons déjà entreprises. Dans la licence que nous avons utilisée, si nous ne tenons pas au BY ou au SA, nous exigeons en revanche que le NC soit impérieusement respecté. C’est donc afin de protéger ce travail contre ces utilisations frauduleuses que nous avons malheureusement été contraints de mettre le site en BY-NC-SA et non pas en LPRAB…
S.9. Est-il possible de faire publier un texte ou une œuvre sur votre site ?
✒ Oui. De la même façon que les participations aux données de l’encyclopédie sont encouragées et considérées, vous pouvez nous soumettre un texte ou une œuvre à des fins de publication que nous classerons selon leur nature, dans le mémento des œuvres artistiques ou dans l’archivage des sommaires. Bien que nous nous réservions le droit de publication, nous n’avons a priori aucune exigence thématique, quantitative ou qualitative du moment que cela n’est pas dysharmonieux avec l’objet de l’encyclopédie.
S.10. Vous utilisez des concepts et outils issus de la communauté du Libre. Avez-vous des suggestions à ce sujet ?
✒ Commencez en pratique avec Privacytools, Prism-break et ThatOnePrivacy (AlternativeTo pourra aussi servir). Pour la théorie et la politique, l’EFF et en France, la CNIL et la Quadrature. Tous ces sites proposent des ressources techniques et documentaires ainsi que divers liens plus ou moins souterrains permettant de s’informer à ce sujet.
S.11. Pourquoi faites-vous des copies des ressources que vous mettez en ligne ? Un lien n’est-il pas suffisant ?
✒ D’un point de vue général, dupliquer les ressources et les réunir d’une manière thématique permet de les partager d’un façon plus habile et leur donne alors un meilleur écho sur la toile. Augmenter la visibilité de ces informations est l’un des buts de notre organisation, nous l’augmentons d’autant que nous donnons des noms spécifiques aux fichiers, indiquant directement leur auteur, nature et nom propre. En outre, cela permet d’alléger quelque peu les serveurs des différentes organisations chez qui nous récupérons ces documents ou même de leur servir de sauvegarde.
● Côté utilisateur, cela lui permet d’une part de faire une recherche globale sur notre site et d’ainsi grouper ses recherches et d’autre part, de bénéficier des optimisations que nous faisons bien souvent sur les documents que nous réunissons.
● Enfin de notre côté, cela nous permet d’avoir à disposition les documents et de ne pas avoir à tenir à jour un grand nombre de liens hypertexte dispersés sur le site.
S.12. Comment écrivez-vous les langues non latines ?
✒ Avec les claviers de Michael Langlois pour les plus communes, avec du copier-coller à partir de tables pour les plus rares.
S.13. Comment fonctionne la recherche sur votre site ?
✒ Nous avons rendu disponible un moteur de recherche interne que l’on trouve sur l’accueil ainsi que via raccourci sur toutes les pages. Pour plus d’informations référez vous à la section dédiée de la notice.
● Concernant les recherches sur un moteur extérieur, d’une manière générale, faites d’abord précéder la commande site:oraedes.fr dans votre recherche (automatique avec notre bouton "recherche google"). D’autres mots clefs fonctionnent sur la plupart des moteurs : précéder - d’un terme l’exclut de votre recherche, entourer une chaîne de " permet de demander au moteur de rechercher l’expression exacte (utile pour trouver un passage d’un texte, fonctionne avec notre recherche interne) et OR lui demande de chercher l’un ou l’autre terme précédant et suivant OR. Pour d’autres outils (extensions, versions des pages…), référez-vous à la documentation spécifique de chaque moteur pour connaître sa syntaxe.
S.14. N’avez-vous pas de flux de syndication ?
✒ L’idée a été écartée car la pertinence nous semblait faible. Si des demandes sont faites en ce sens, nous pourrons réétudier la question.
S.15. Puis-je connaître les statistiques de votre site ?
✒ Faites une requête sur des sites de mesure d’audience ou envoyez-nous un message, nous vous communiquerons ces informations. Voici également quelques statistiques :
(09/10/2025)
● Entrées indexées : 16 573
● Fiches : 1947
● Ressources uniques : 28 780
● Poids total : 42 gigaoctets
● Fichiers totaux : 89 280
◆ Visiteurs uniques durant le 09/2025 (selon l’hébergeur) : 54 887
S.16. Puis-je faire un lien vers votre site ?
✒ Oui, naturellement.

L’organisation
O.1. Qui êtes-vous (et autres assimilables) ?
✒ L’un de nos principes est l’anonymat : nous ne pouvons donc pas répondre à votre question ! Nous vous assurons qu’il n’y aurait rien d’intéressant à raconter, si ce n’est que certainement tout comme vous, nous sommes des francophones intéressés par la spiritualité sous ses diverses manifestations.
O.2. Si je ne sais pas qui vous êtes, comment puis-je vous faire confiance vis-à-vis des informations que vous mettez en ligne ?
✒ Vous n’avez à priori pas plus de raisons de faire confiance à une personne qui se réclamerait de tel cursus universitaire, de telle organisation initiatique ou religion, de tant d’années de pratique ou de telles expériences. Ou bien qui vous donnerait le sentiment, par son autorité ou son charisme, de mériter à priori votre approbation. Ceci pour la simple raison que dans toutes les couches de la société, tous les corps de métier et parmi tous les types de personnalités, les compétences, tant humaines qu’intellectuelles sont dans les faits très variables, quand bien même elles seraient encadrées par des institutions.
● Les actes et la façon dont chacun les interprète parlent plus que les mots, aussi c’est par votre propre jugement de la qualité de notre travail que vous nous ferez ou non confiance. Dans la mesure où notre objectif est de servir de marchepied à nos lecteurs afin qu’ils surpassent les connaissances exposées sur ce site, nous vous encourageons, d’ailleurs, à avoir un recul critique sur nos fiches.
● Si vous estimez que notre travail n’est pas à la hauteur de vos attentes, nous vous présentons nos excuses. Par ailleurs vous pouvez, si vous en avez le temps et l’envie, participer à l’encyclopédie ou nous suggérer des axes d’amélioration.
O.3. Êtes-vous liés à une organisation, une religion ou une philosophie ?
✒ Non : Il est dans la vocation de l’organisation de rester neutre, même si bien évidemment elle est composée de membres possédant des opinions divergentes et des chemins différents. Les différences étant généralement enrichissantes tant qu’elles respectent les convictions de leurs opposés. L’Organisation AEDES a pour but non pas d’abolir les frontières séparant les personnes et les philosophies ni même de les renforcer, mais de les relier afin de les faire entrer en communication, ce qui suppose un effacement de l’opinion des membres la constituant.
↳ Dans cette optique, les principes que nous prônons et prônerons toujours sont les suivants : la recherche sincère de la vérité, le respect de soi-même et d’autrui et l’entraide désintéressée. Bien, Beau, Vrai.
O.4. Je n’ai pas trouvé votre organisation dans les archives du Journal officiel / au RCS !
✒ C’est tout à fait normal : notre organisation est une organisation de fait. Elle n’est pas déclarée et nous n’envisageons pas cette possibilité pour le moment dans la mesure où nous n’en tirerions aucun avantage administratif ou financier.
O.5. Peut-on faire partie de votre organisation ?
✒ Bien sûr et les adhésions se font naturellement : nous partons du principe que toute personne nous soutenant volitivement, verbalement ou financièrement est par définition un membre bienfaiteur ; ensuite, si une personne participe régulièrement à l’élaboration de l’un de nos projets et aux prises de décision, alors elle est un membre actif de l’organisation. Les membres du bureau (nécessairement à la fois bienfaiteurs et actifs et ce depuis plusieurs années) se chargent quant à eux d’encadrer le projet et de faire respecter ses principes moraux.
O.6. Quelles sont les ressources humaines et financières investies dans la confection de cette encyclopédie ?
✒ Un permanent et plusieurs intervenants ponctuels. Environ 400 euros par an (hébergement, outils, documentation). L’essentiel de notre production repose sur le don de temps et de compétences.
O.7. Comptez-vous imprimer votre encyclopédie ?
✒ C’est à priori très peu probable eu égard au volume du projet et à sa nature évolutive.
O.8. Comptez-vous développer l’aspect communautaire de ce site (commentaires, forums, clavardage…) ?
✒ À priori non. En fonction du succès de l’encyclopédie et de la bonne marche de Gildi nous pourrions l’envisager.
O.9. Avez-vous des conseils (ntm. spirituels, divinatoires, magiques) à me donner ? Connaissez-vous un bon voyant/astrologue/magnétiseur/rebouteux/… ? Que pensez-vous de [telle personne, tel site internet, tel ouvrage] ? Que pensez-vous de [telle idéologie, tel courant de pensée] ?
✒ Pas du tout et rien de particulier. Il n’est pas dans les attributions de l’organisation de prendre officiellement parti pour telle ou telle position, de pratiquer l’occultisme ou de promouvoir tel ou tel professionnel. Et encore moins d’assurer une forme ou une autre de cybermentorat spirituel. Nous sommes exclusivement focalisés sur notre objet. Par conséquent, nous relayons tous les points de vue, ces derniers étant la responsabilité de ceux qui les ont formulés. C’est la position qui nous semble la plus saine et productive compte tenu du contexte actuel de la société occidentale, la sous-culture internet l’a d’ailleurs déjà démontré dans les domaines qui lui sont propres.
● En ce sens, nous sommes en revanche à votre disposition en qualité de consultant pour vous aider dans vos recherches concernant les courants ou domaines susceptibles de vous intéresser, que ce soit en vous orientant dans l’encyclopédie, en explicitant les passages, ou en vous suggérant une bibliographie adéquate, si du moins notre travail actuel, notamment par le biais des Guides, ne suffisait pas encore et si notre emploi du temps nous le permet.
● En sus, nous n’avons pas d’opinion à émettre sur la qualité du travail de tiers, confrères qui évoluent dans les mêmes domaines et avec une forme proche. Nous sommes pour encourager toutes les initiatives en rapport avec nos activités, ne serait-ce que parce qu’elles se révèlent d’une manière ou d’une autre complémentaires, et promouvons sinon une collaboration, au moins une ambiance cordiale.
Version: 2.0
Maj : 10/12/2025






